Les 3 dimensions du comportement relationnel

Inclusion, Contrôle, Ouverture

Tout manager d’équipe s’est un jour demandé comment installer durablement des relations saines et productives. La qualité des relations au sein d’une équipe est en effet un facteur majeur de performance collective.

C’est précisément l’objet des travaux de Will Schutz, qui sont synthétisés dans le référentiel Élément Humain. Selon Will Schutz, le comportement relationnel comprend 3 dimensions fondamentales : l’inclusion, le contrôle et l’ouverture. Chaque individu a ses propres préférences sur chacune de ces trois dimensions. Et tout l’enjeu est de composer avec elles.

L’inclusion

L’inclusion est liée à la quantité de contacts avec les autres. Certaines personnes aiment les situations de groupe, être en contact avec les gens. Elles ont une préférence élevée en inclusion. D’autres préfèrent généralement rester seules ou avec quelques personnes. Leur préférence en inclusion est basse. L’inclusion correspond au fait d’être dedans ou dehors.

Le contrôle

Le contrôle représente la structure de l’interaction. Certaines personnes aiment prendre les décisions et se sentent plus à l’aise lorsqu’elles prennent en charge les relations ou les sujets à traiter. Elles ont une préférence élevée sur la dimension contrôle. D’autres apprécient au contraire lorsqu’elles n’ont pas à décider ni dire aux autres ce qu’ils doivent faire. Elles ont une préférence basse en contrôle. Le contrôle est lié au fait d’être au-dessus ou en-dessous.

L’ouverture

L’ouverture est en rapport avec la profondeur des échanges, c’est-à-dire le niveau approprié de dévoilement de soi. Certaines personnes aiment se confier et parler de leurs sentiments. Elles ont un niveau d’ouverture élevé. D’autres préfèrent ne pas aborder les sujets d’ordre personnel. Elles ont une préférence basse en ouverture. L’ouverture a à voir avec le fait d’être ouvert ou fermé.

Les préférences ne sont ni bonnes ni mauvaises. Elles peuvent en revanche être inappropriées à certains rôles ou à certaines relations. Par exemple, une personne qui a une préférence basse en inclusion devrait éviter les métiers qui nécessitent d’aller vers les gens, comme ceux liés aux relations clients. De même, un binôme composé de deux personnes avec une préférence élevée en contrôle risque de ne pas réussir à se coordonner efficacement.

Chaque individu dispose d’une capacité plus ou moins grande à s’adapter aux situations. C’est ce que l’on appelle la flexibilité relationnelle. Plus une personne est flexible, plus elle est capable de s’éloigner de ses préférences.

Prendre conscience de ses propres préférences peut s’avérer précieux pour choisir son environnement professionnel ou comprendre ce qui se joue dans une relation. À l’échelle d’une organisation, tenir compte des préférences individuelles permet d’installer un climat relationnel efficace et d’affecter les rôles de façon pertinente. Le référentiel Élément Humain permet de comprendre la théorie élaborée par Will Schutz et apporte des outils concrets pour travailler sur ces sujets !